full télétravail

Je suis développeur Web, et l'un des avantages de ce métier et qu'il permet de travailler partout, pour peu que l'on ai accès à une connexion internet potable (même pas besoin de la fibre).

Je ne suis pas encore devenu digital nomade, peut-être un jour, mais grâce à ce métier j'ai eu la possibilité de pouvoir déménager. Mon entreprise à décidé de nous mettre en télétravail lors du covid. Après une première vague en chômage partiel, la décision des dirigeants a été de nous faire reprendre mais uniqument en télétravail. Cela leur a permis d'économiser des locaux parisiens et lyonnais à l'époque.

De mon côté cela m'a permis de constater que je n'avais aucun soucis pour réaliser mon travail télétravail. Exit les 2h20 de transport quotidien, cela fait étrange de pouvoir se lever une heure plus tard mais c'est tellement jouissif. Il est beaucoup plus facile de se concentrer également, pour avoir fait une semaine en open space à lyon, on s'habitue très vite au calme pour travailler et il serait pour moi bien difficile de faire machine arrière.

Toujours aux horaires parisiennes, on se sent un peu décalé. Notre charte télétravail nous oblige à rester sur les horaires que nous avions sur Paris, on commence tard et on fini tard. Je débute entre 8h45 et 9h30 en fonction de ma motivation pour terminer généralement entre 18 et 19h, en tout cas jamais avant 18h. A Paris c'est normal, mais en province non.

Les commerces ferment à 19-19h30 donc pas pratique. Même chose, plusieurs fois on me propose de faire un tennis ou un volley à 16h45, 17h30. Comment dire, c'est pas possible pour moi. Donc pensez à demander si vous pouvez adapter vos heures de travail, cela peut vraiment faire une différence sur le quotidien.

Pour ce qui est de la perte des relations sociales au travail, cela ne me dérange pas trop, nous gardons contact entre collègues avec nos channels privées pour parler et grâce aux activités que je pratique, je vois quand-même du monde. Mais il vrai que cela participe à un changement de vision du travail.

Cela fait relativiser et l'on a tendance à apporter moins d'importance au travail, on fait ce qui doit être fait mais sans en faire plus. Cela est d'autant plus vrai dans mon cas que nous avons été racheté par un grand groupe américain passant de 50 employés à plusieurs milliers. Pas très motivé pour s'investir lorsque la moindre chose prend plus de temps avec des process toujours plus longs et même des licenciements comme ça peut être le cas en ce moment.